Si vous êtes un(e) habitué(e) des lieux vous connaissez mon look du “passé 17 heures“. Le maquillage du tôt-le-matin s’est évaporé, la coiffure s’est au fil des heures mise en mode dépenaillé, bon, bref, à c’te heure de la journée je suis toujours très naturlich… Et puis voilà que, vers 18 heures, débarque un trio de garçonnets de 5, 7, 8 ans avec leur mum. Ces gus ont traversé tout Paris pour venir piocher les billes formes, les billes “esstraordinaires“que l’on me dit régulièrement ne trouver que chez le Si Tu Veux.
Les typoss sont heureux, énormément joyeux de choisir quelques belles pièces rares dans mon bocal de billes et calots. Pendant ce temps la madame-maman m’explique que désormais, dans la cour, ils jouent au pied avec leurs billes. On rigole toutes les deux en disant que c’est pour ne pas se fatiguer à se baisser, que bientôt ils joueront assis sur des pliants.
Puis il faut partir. Les trois joueurs de billes me disent poliment au revoir. Mais il y en a un qui est encore plus heureux que les deux autres joyeux garçons / Alors il veut exprimer sa joie à sa façon / Alors il passe sa tête derrière le comptoir, là où je suis / Et … ouh, en un quart de dixième de seconde, il me dit, il me crie : « Tu es trop belle ! »
« Cri du cœur ! Je suis témoin » s’exclame une humaine de cliente séjournant à ce moment-là dans le magasin. Je regarde l’heure. Il est 18 h 32. Je suis belle, même tellement trop qu’il me semblerait incongru de vérifier cela devant un miroir…
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