Quand une potesse m’a passé par mail cette racontade animalière (d’un grand-père à sa petite fille) je me suis dit que je devais la partager avec vous : là-immédiatement-de-tout-de-suite. Donc place aux exploits de trois adultes au grand cœur, Monsieur de l’Humain, Monsieur et Madame de l’Oiseau, trio soudé pour sauver un bien bel oiselet de geai !
Bonjour ma Mimi, je vais te raconter une jolie histoire vraie.
Voici le petit dernier de la famille! Louis a trouvé un joli oiseau tombé du nid.
C’est un petit geai comme le montrent ses ailes bleues. A nourrir toutes les heures ! Volontaires bienvenus ! Nous avons commencé à le nourrir (vers de farine, pâtée pour chat avec jaune d’œuf, etc…).
Mais quelle a été notre surprise en voyant apparaître les 2 parents qui ont bien reconnu les cris de leur petit !
Ils sont présents en permanence autour de la cage (on a mis le petit dans le jardin dans une grande cage pour le protéger des chats, en particulier du mien qui se lèche les babines chaque fois qu’il le voit!). Et les 2 parents viennent aussi nourrir le petit : escargots, morceaux de fruits…!
Du coup, on essaie de ne plus le nourrir et on laisse faire les parents. Si ça suffit on le relâchera en principe dans le courant de la semaine prochaine, quand il commencera à voler (je lui montre tous les jours, mais je n’arrive pas à décoller…). Je ne pensais pas que les oiseaux aient un tel sens de la famille ! Ils n’arrêtent pas de venir nourrir le petit, si on ne les dérange pas !
Ca y est ! Notre petit geai, après une semaine chez nous, a repris des forces, sait maintenant voler ! C’est la dernière photo de lui dans un arbre. Sa mère est venue immédiatement le nourrir et après ils ont disparu…
Et tout le monde a été très content, excepté Louis qui avait trouvé ce petit oiseau tombé du nid, et qui s’était très attaché à lui ! Elle est bien mon histoire, non ?
Bisous, ma Mimi.
Papy
Mon exploit de cet été : j’ai trouvé un geai tout flagada devant chez ma voisine, il s’était sans doute cogné dans une grande vitre. Je l’ai pris dans mes mains, l’ai ramené chez moi. Il avait un oeil fermé et l’autre à moitié ouvert, mais il respirait. Je lui ai fait couler une goutte d’eau sur le bec, à la troisième tentative il a ouvert le bec et il a dégluti. Il a passé la nuit dans le garage, dans une caisse tapissée d’un moelleux chiffon. Le lendemain matin, il avait les deux yeux ouvert, l’air encore un peu ahuri. Au bout d’une heure, il s’est envolé, et a regagné le bois voisin. J’étais bien contente.
ah rien de mieux que ces sauvetages et longue vie au geai « myope »
Oh c’est trop mignon !
trop mignon comme histoire ! nous avons eu une mésaventure de cet ordre avec un merle : une fois grand (ses parents à lui ne sont pas venus) nous lui avons appris à voler… en faisant du vélo en forêt ! ça a marché il a fini par voler à côté du vélo ! et a pris son envol au cœur de la verte forêt de Fontainebleau !
bienvenue au club des sauveurs de bébés oiseaux et merci pour nous avoir fait partager votre aventure merlesque!