Friedrich Froëbel, dans sa pédagogie basée sur le jeu et les exercices concrets, amène les enfants à comprendre ce qu’est un tracé en leur faisant prendre conscience qu’une ligne est composée d’une succession de points. Voilà z’alors, qu’en me promenant à Paris par temps de grand vent, je vois à mes pieds une jeune feuille et quantité de bébés marrons. « Ramasse », me souffle le fantôme à Fried-Fried !
Et me voilà partie pour une activité de tracé sans crayon en acoquinant aux marrons du boulevard Blanqui les mini silex de l’allée Colette au Palais-Royal.
Puis à des rondelles de bois du Si Tu Veux.
Et mince, voilà ti pas que j’aperçois tout près de l’endroit où je fais mes photos, des sortes de cornichons, tout droit tombés d’un… cornichonier ( ???)
Il me faut absolument « travailler la ligne » avec ces cornichons d’arbre.
Je me dois aussi de m’adonner à un plaisir d’enfant en les écrasant bien pour tracer avec leur pulpe.
Jeu de« graffs » que je faisais déjà avec les bébés marrons dans la cour de l’école à la récré. Tracés offerts par la nature, donnant tant de plaisir mais préparant z’aussi, l’air de rien, la main à l’écriture.
Extra!