Ce temps de chaleur incite à faire la sieste en mode poésie. Bien se caler dans un coin frais. Lire c’te truc à rimes du poûait’ Paul Arène ou le susurrer à l’oreille de votre titi juste avant qu’il ne s’endorme…
L’air est si chaud que la cigale
La pauvre cigale frugale
Qui se régale de chansons,
Ne fait plus entendre les sons
De sa chansonnette inégale
Et rêvant qu’elle agite encore
Ses petits tambourins de fée,
Sur l’écorce de pins chauffée
Où pleure une résine d’or,
Ivre de sommeil elle dort.
Une cigale virtuose qui a la dalle, un petit tambourin de fée au son stridulant, un pin qui pleure des larmes d’or … Eh bien moi je vous le dis : si avec cela vous ne faites pas votre plus belle sieste de l’été, je ne saurai plus quoi trouver pour vous satisfaire !!!!