Dans la pédagogie Freinet la correspondance a grande importance. Envoyer des lettres, des bricoles (biscuits, cailloux, plumes…) ou des dessins à des potes d’une autre école, de préférence située bien loin de la sienne, est une activité qui, « sûr de sûr », plait aux enfants qui préparent les colis, écrivent l’adresse sur le paquet ou l’enveloppe, sans parler de ceux qui réceptionnent ces trésors venus d’ailleurs. Et quand je tombe sur un descriptif de correspondance Freinet bien appropriée à la période de Noël, datant de décembre 1967, je me régale !
Un collage collectif: « Nous vous donnons nos images de jouets. Chantal a trouvé qu’on pouvait les mettre par couleur. Jean-Paul a mis ensemble les jouets qui étaient faits en même chose »
Et je fais même chose avec les jouets du Si Tu Veux
Une lettre écrite à plusieurs pour parler du sapin : « Notre sapin est arrivé. Il est grand mais pas tout à fait aussi haut que la classe, mais il est plus grand que nous… et que la maîtresse aussi, et que le tableau, et que la porte. Pour mesurer le sapin c’est facile: on s’allonge sur le plancher »
Et je fais la même chose… à ma façon
Un arbre généalogique de Noël : « Notre sapin de Noël est arrivé de la forêt: il est grand, il va plus haut que les lumières. Il a de petites branches neuves en haut et des vieilles branches dures en bas, vieilles comme les vieilles mémés. Au lieu d’un dessin, on vous envoie des vraies branches sur lesquelles on a accroché des enfants en haut, des parents au milieu, des grands-parents en bas. Et on a mis aussi un bonbon dessus. »
Et je fais même chose…
Sauf qu’hélas, en ce moment chez le Si Tu Veux on est en rupture de stock de mémés !!!!! Elle manquera dans le bouquet mais permet toutefois de faire ce constat : les vieux- en-jouets, ça plait !