Les sticks phosphorescents sont de vraies “baguettes magiques anti-angoisse“. Je pense bien être la seule à les avoir conseillés comme jouet à offrir à un mini gus hospitalisé. Je le sais par expérience. Ils l’ont rendu dingo de joie quand, le soir, au moment où sa mum’ et son pap’ allaient quitter l’hosto, il a allumé le bâton lumineux. L’effet consolateur a été intense en bonheur. Le stick magique agit aussi dans plein d’autres occasions, bien moins dures. Pensez donc à en munir les grands-parents, chez qui votre titi va peut-être séjourner cet été. Ce petit matos fera, sûr de sûr, fuir le blues du soir au moment du coucher.*
Les sticks phosphorescents, tout comme le mini projecteur lampe de poche, ont été cachés sur l’étagère du haut d’un placard dès mon arrivée en vacances. C’est mon matériel d’animation, celui que je vais sortir le 15 août, jour de fête, jour où je proposerai ces deux jeux d’anniversaires nocturnes.
Cache-cache noir (2 joueurs ou plus avec une lampe de poche) : On délimite un terrain de jeu de petite taille (et oui, dans le noir on peut plus facilement se cacher) et l’on remet au plus jeune une lampe de poche. Lampe éteinte il compte jusqu’à 100 pendant que les joueurs se cachent. Il allume ensuite sa lampe et s’en sert pour les chercher. Celui qui est repéré le premier prend la lampe et part à la recherche des autres joueurs cachés. Le jeu continue ainsi jusqu’à ce que tous les joueurs aient été trouvés.
Chasse- lumière : On forme deux équipes de joueurs, auxquels on remet une série de sticks lumineux (les rouges pour les uns, les jaunes pour les autres). On délimite ensuite un terrain de jeu (environ 10 x 15 m) et chaque équipe cache discrètement ses bâtonnets.Vérifiez ensuite qu’ils ne sont pas enterrés et facilement atteignables avant de lancer le jeu. Criez un grand « go » pour lancer la chasse aux sticks phosphorescents. L’équipe gagnante sera celle qui ramènera la première tous les sticks cachés par l’équipe adverse.
Je dois avouer que ma seule crainte pendant ces jeux, sera de tomber sur un prince… un des énormes crapauds qui ne sort que le soir, à la fraîche, et qui parfois vient me voir quand je lis tranquillos sur la terrasse.

Un de ceux qui de sa voix grinçante parfois m’interpelle en me disant « Embrasse-moi, laisse-moi boire un chouya de ton whisky-Perrier, j’te jure je baverai pas dans ton verre ». Ah ces princes-là, avec leurs gros yeux noirs humides qui me fixent, moi je vous le dis, ça me donne vraiment peur du noir !
* On ne le laisse bien sûr pas dans les mains du gaminou une fois qu’il est endormi.