La mouche qui pète !

J’aime bien observer en douce ces humains qui passent en revue ma tablée de livres. En ce moment il y en a un qui les attire presque systématiquement. Et c’est ? La mouche qui pète. Au début j’ai cru que les gensss l’achetaient parce que seul le titre les amusait ! Et non ! Car le récit, il est fameux !

C’est l’histoire d’un prout de mouche qui déclenche une kyrielle d’évènements en cascade. Ce « vent » dérange un papillon. Il quitte la fleur qu’il butinait. La fleur se balance, et plouf voilà qu’une goutte de rosée s’échappe d’une de ses feuilles. La goutte roule… tombe sur un ver … Cata ! Le crapaud en voulant bouffer le ver renverse le facteur à vélo. Les évènements s’enchaînent, de plus en plus graves, crash d’avion, guerre, ouh là là !!!!! D’où la fin bien logique : et oui, vaut mieux recommander aux mouches de ne pas trop péter si on veut continuer à vivre tranquillou !

Comme pour toute lecture, rien de mieux que de les prolonger avec nos enfants par de la causette. Moi, bien sûr, je ne prends pas l’option « sérieuse » (car oui, il y a un message dans ce bouquin) mais « l’option pet ! ».

• J’ai demandé à M. Google de me traduire le… en latin. Chouette, quand on « farcera » avec le fameux jeu culte, l’indétrônable coussin péteur, on dira : qui c’est qui vient de faire un crepitus ventris ?
• J’ai aussi découvert « avec horreur » que le djeunito à qui j’avais raconté l’histoire de la mouche savait comment faire un pet sous le bras….
• J’ai ensuite proposé une activité cuisine, en annonçant qu’on allait faire des pets de nonne… Délicieux petit beignet qu’il faut au moins une fois déguster dans sa vie !

Bon, l’excellente lecture suivie d’activités péteuses a été bien plaisante. La musca domestica qui vient d’entrer  dans la domus Si Tu Veux l’est moins ! Elle a pas intérêt à me faire un crepitus ventrix sinon je la trucide à la Caligula avec une de mes nouvelles petites épées de bois… Non mais !