Un jouet culte ! Le pic-vert tak-tak !

J’ai envie aujourd’hui de rendre hommage à ce petit oiseau, traditionnel jeu de bois. Ben oui, vous le connaissez sûrement ce fameux pic vert qui fait takatakatac en descendant le long de sa tige métallique. J’avoue que cela faisait très longtemps que je l’avais rayé de ma sélection de jouets, le trouvant trop vu, un peu ringard…

Et puis le pic, le veridis picus, m’a fait du gringue : « Juré, promis, craché, que je sais toujours autant faire marrer les humains… », m’a-t-il dit.

Et le picus, jouet de bois rigolo, le voilà revenu chez Si Tu veux où il a repris son picotage. Il a de nouveau régalé les petits, les grands, les moyens, les moyens grands, les petits très petits… J’ai même eu un savant des bois qui, après avoir admiré mon pic, m’a dit que cet amusant jouet était en fait un pic noir, oiseau bien plus rare que le vert… Tak, Tak m’a dit mon pic noouare : «  T’as vu, j’suis pas ringard, je suis rare !!!! »

Et puis comme d’hab’ les zeureux zazards me sont tombés dessus. Une belle image d’oiseaux des bois et une poésie que je trouve en feuilletant un de mes livres vintage…

La connais-tu mon pic ? Non ? Alors, écoute !

Dès le matin sans plus tarder

La pie se met  à bavarder.

Le bouvreuil n’est pas aussi sot

Il court après les vermisseaux

Tandis que gaiement le pinson

Aux quatre vents crie sa chanson.

Mais lorsqu’il s’agit de chanter,

Le coucou n’est pas le dernier.

Et pour répondre au merle noir

Qui siffle du matin au soir,

Il accompagne le loriot

Dans un magnifique duo.

Le pic vert, lui n’est pas d’accord.

Avec son bec, toujours plus fort,

Il tape, tape, pour que ça change

Au grand bonheur de la mésange

Qui, comme son amie la chouette,

Préfère la voix douce et fluette

D’un compagnon toujours gracieux :

Le rouge gorge à l’habit de feu.

Et au fait combien d’oiseaux dans c’te poème ? Lequel habite dans notre jardin ? Combien de chants d’oiseaux sais-tu imiter ? Ce seront peut être les questions à jouer que vous poserez à votre titi… Le minus sera sûrement « gai comme un pinson ». Restera plus qu’à lui montrer comment vous, le parenteau épatant , savez siffler comme un merle !