S’il y a un magasin de jouets à Paris où l’on donne aux enfants envie de manger des légumes, c’est bien ici… « que je me dis » en voyant un charmant gourmand de 3 ans, installé à la table de dînette. Il remue sa salade de feutrine avec les couverts, ajoute une rondelle d’œuf, quelques champignons, une rondelle de tomate… le tout en bois. Puis pschiit, pschiit, il presse un faux citron sur son assiette de dînette.
Ah, la salade à jouer, quel régal !
Puis, pschiit, pchitt, à moi de presser mon cerveau pour en extraire du souvenir. Ah, la salade ! C’était la comptine, à la fin bizarre, qui rythmait les jeux de corde à sauter à la récré :
À la salade
Je suis malade
Au céleri je suis guéri
À la pomme de terre
Je suis par terre
Au haricot
Je suis dans l’eau
Savez vous nager, Mademoiselle, Monsieur ?
Ah, ma salade ! Elle est si bonne quand je prépare une vinaigrette avec pschiit, pschiit, une pressée de jus d’orange pour remplacer le vinaigre puis que je jette dans le saladier de tendres feuilles de laitues, des petites râpures de pomme verte et une poignée d’amandes effilées et grillées à sec dans une poêle.
Ah, la salade à jouer, à sauter à la corde, à manger, elle plaît alors tant aux enfants !
Je suis ravie de retrouver cette comptine de mon enfance que j’avais un peu oubliée… et je l’ai déjà apprise à ma fille! Merci.