En dehors de la période de la Révolution française, la tradition de la galette des rois fut, jusqu’à aujourd’hui, une fête qu’aucun ne voulait manquer… rois, reines et princes compris.
En lisant sur Gallica l’historique de cette tradition, avec son lot d’anecdotes, je tombe sur un bout de journal pour enfants, datant de 1805. Il m’apprend que lorsqu’on avait la fève à cette époque il ne suffisait pas de choisir sa reine*, il y avait d’autres obligations …
« En voilà un agrément d’aller dîner en ville le jour des rois. Si on est le roi, il faut offrir un gâteau ou un cadeau la semaine suivante … »
Je me chope immédiatement cette tradition que je ne connaissais pas. Kom’ ça chez nous le 6 janvier le roi*, en plus d’élire la reine de la fête, devra aussi choisir qui aura la tartelette ou la bricolette-cadeau le 13 du mois.
Ah, je sens que cette animation pour la galette va donner lieu à de sacrés amusements. Oui, nous ferons tous des yeux de bambi à notre roi*pour avoir ses faveurs !
*Roi ou reine selon qui découvrira la fève
Une des traditions en vigueur est que le roi et sa reine doivent payer la galette suivante. Étant, depuis peu, le seul homme de mon service, et donc quasi certain d’être bombardé roi à tous les coups (même si une reine peut parfois choisir sa reine), ma première décision royale sera l’abolition de ce privilège 😉.
… oui je propose même de brûler les couronnes comme je l’ai vu faire dans un jardin où je partageais une galette avec des descendants des sans culottes!