« Les groseilles de novembre » d’Andrus Kivirähk, c’est l’une de mes lectures de l’été que je vous recommande +++. Je ne vous en dis pas plus. Il faut le lire pour prendre plaisir à se détraquer les neurones en compagnie de quelques bons et vilains personnages rusés, fourbes, copinant ou pas avec le diable… en Estonie !
Une lecture qui a déclenché mon envie de faire une jubilatoire activité de dessin à l’heure du petit dèj’.
J’ai chopé quelques phrases décrivant certains des êtres fantastiques qui peuplent le récit, et je les ai listées. J’ai remis à mes familiens une feuille et un crayon, et chacun a choisi dans la liste le bout de phrase qu’il voulait illustrer. Un démon au corps si long qu’il mit au moins une demi-heure à traverser le chemin/ Un lynx couvert de clochettes et pourvu d’une centaine de pattes/ Une vieille minuscule, dont on disait qu’elle avait une queue de cochon…
En dehors du petiot les autres n’avaient pas dessiné depuis des lustres et une légère inquiétude les a envahis…
Le mini gus quant à lui s’est régalé, fasciné, épaté de voir ses grands- parents et son papa « graffer à l’arrache » comme lui ! Lui aussi a dessiné et a voulu ré-écrire la phrase pour illustrer son dessin (parfait devoir de vacances !)
La chose amusante était, bien sûr, de confier cette « tâche », uniquement à ceux qui ne savaient pas dessiner, donc je me suis auto-exclue de l’activité…
Cependant, pour ne pas être en reste et garder moi aussi un souvenir du livre tant aimé, je me suis me fabriqué un “kratt“, une créature magique, comme le font avec ce qui leur tombe sous la main, les héros de Kivirähk. Mon kratt ne me quitte plus !
C’est pour cela qu’il me faut remercier la libraire de Malaucène qui sait trouver pour ses clients-lecteurs des livres aussi étonnants, qu’on ne découvrirait sûrement pas sans elle…