J’aime rêver de me trouver face à la Maria Montessori… Je lui mettrais devant les yeux ce balancier de bois et la laisserais le toucher, le commenter.
« Pezzo di merda » dirait-elle sûrement, « Pourquoi n’est-ce pas moi qui ait conçu cet excellent matériel autocorrectif ?» Et moi de me régaler à la voir manipuler les blocs pour tester l’équilibre et répéter jusqu’à plus soif quantité d’expériences de construction.
Bon, la Maria, avant de valider le balancier du Si Tu veux, y a mis sa Montess’touch. Elle l’a peint en uni pour que les jeunes enfants aillent au cœur de la vraie notion, celle de l’équilibre, sans avoir à se repérer avec les couleurs. Bien sûr j’ai acquiescé, car fâcher la dame, non merci…
Je l’ai alors entendu murmurer : « Il est bien ton jeu car l’enfant aura la liberté d’entreprendre et de poursuivre son travail à son choix, sans intervention de l’adulte »
Ouh la chance ! j’ai tapé juste, et hop, la Montessori s’est envolée du Si Tu veux, en me criant « Ciao, à la prochaine ! »