Se repérer dans le temps… prend toujours du temps lorsque l’on est enfant. Avec ce matériel là : “Mon premier livre horloge“
et le “Calendrier au fil du temps“, votre titi aura en main tout ce qu’il lui faut pour se repérer dans la journée, la semaine, les mois, les saisons …
Il y a aussi cette poésie d’Octave Aubert, si bien faite : Février le mois tout riquiqui, Mars le fantasque, Septembre qui a bu un peu trop de jus de raisin …
Oh oui, il vous faut la lire en ce début d’année…et à qui vous voulez !
Voici les douze mois,
ils marchent trois à trois.
Avec son blanc manteau de neige,
Janvier mène le cortège,
Et Février, sur le même rang,
a honte d’être si peu grand.
A ses côtés, c’est Mars fantasque,
le nez mouillé par la bourrasque.
Voici les douze mois,
ils marchent trois à trois.
Admirez Avril qui s’avance,
Son bonnet de fleurs se balance.
Mai, joyeux, lui donne le bras,
Vêtu de rose et de lilas,
Et Juin, les tempes vermeilles,
Et les cerises aux oreilles.
Voici les douze mois,
ils marchent trois à trois.
Sur le chemin sec, Juillet trotte.
Il a du foin dans chaque botte.
Août s’en va, couronné de blé,
Et par la chaleur accablé.
Et Septembre titube et joue,
Avec des grappes sur la joue.
Voici les douze mois,
ils marchent trois à trois.
Octobre porte sur sa tête
La pomme acide et la noisette.
Novembre, dans ses maigres bras,
tient un tas de vieux échalas.
Et Décembre ferme la marche,
Triste et froid comme un patriarche.
Salut aux douze mois
Qui marchent trois à trois