J’ai toujours de drôles de relations avec les images et les objets quand je me balade. Voilà que cette fois sont celles là qui me font de l’œil dans un marché de livres anciens. Et hop je me les offre !
Je ressens tout de suite de l’empathie pour cet épicier, là, tout seul devant son papier. Espérant lui faire quitter son air sévère, je lui mets dans les mains des boîtes d’épicerie miniatures du Si Tu Veux (ça a pas l’air de trop bien marcher !)
Et puis z’avec la logique-ludique qui m’habite ces « artisans-commerçants » m’incitent à imaginer un chouette jeu de marché. On joue rien qu’avec des produits-maison, étiquetés avec les prix que l’on veut et vendus à la famille (ventes et achats en monnaie et billets factices conseillés…)
Après l’installation, la distribution de « sous » à chacun, fonds de caisse du marchand compris, c’est l’ouverture et le marchand rameute tous les clients. Il annonce la première vente exceptionnelle. C’est une “vente flash“ d’une minute où seuls les clients ayant le compte juste peuvent acheter.
Chouette, moi j’avais l’appoint pour m’offrir une pomme décorée à 500,01 euro !!!! Et le jeu continue mais cette fois sans temps chronométré et sans appoint à faire, ouf ! Reste plus au marchand à faire ses comptes quand il décide de fermer son magasin. Pour vérifier qu’il n’a pas fait d’erreur en rendant la monnaie, il faudra soustraire la somme de ses ventes de la somme qu’il avait au départ.
Ne surtout pas oublier durant tout le jeu l’accessoire essentiel de l’épicier d’antan:
le crayon sur l’oreille !
Génial le jeu du marché!