Tangram, et jeux de logique… à déguster

J’aime la légende qui raconte que le Tangram, ce jeu chinois du XVIème siècle, est inspiré de l’histoire d’un empereur aux « deux bras gauches ». Un type qui, alors qu’il admirait un magnifique carreau, l’aurait par maladresse laissé tomber sur le sol de son palais, où il se serait brisé en 7 morceaux. L’empereur aurait alors voulu le reconstituer. N’y parvenant pas, il inventa, avec les morceaux, des milliers de figures… Une vraie légende de n’importe quoi, car on imagine mal un empereur s’abaisser à réparer ce qu’il a cassé. Tant pis, moi je la garde. J’aime que ce soit ce type qui ait inventé le jeu de Tangram. Traduit du chinoua, on le nomme : la plaquette aux sept astuces.

Ça me permet aussi d’entrer dans la légende à ma façon. Une sorcière de Paris (= môa) découvre un jour dans son logis que son pain de mie va bientôt être périmé. Elle décide alors de le faire bouffer à un minus d’invité passant de par chez elle, le soir même, à l’heure de l’apéro !

Comment j’ai fait ma Tangram-Tartine

1. J’ai grillé une grande tranche de pain de mie sans croûte.
2. Je l’ai coupée en 7 morceaux.
3. J’ai tartiné (moi, là c’est tarama mélangé avec fromage frais mais tu peux aussi mettre c’que tu veux).
4. J’ai ensuite positionné mes toasts tartinés, façon figure de Tangram du cygne.

À l’heure de l’apéritif j’ai présenté le toast au titi, accro aux apéros familiaux. Mais, avant qu’il ne déguste les 7 polygones, je lui ai bien sûr « commandé » de reconstituer le Tangram. Trop fort  / plus fort que l’empereur  / le gus de 6 ans a mis moins de 3 minutes à remettre le tout en forme. Z’après il a voulu faire lui-même ses toasts-tangram, et zou, le reste de mon pain périmé s’est transformé en puzzles géométriques, en jeu de réflexion… puis a été tartiné et tout bouffé !