Que je vous explique. De temps en temps j’ai un « quelqu’un » qui, après avoir fait un bon tour dans le Si Tu Veux, me cause : « J’habite loin de Paris, mais je lis votre blog et je me régale. Pour vous remercier je vous ai amené un tout petit quelque chose de chez nous. »
Là, le « quelqu’un » me tend un petit paquet contenant une excellente chose à manger. Là, j’ai un déclenchement de joie car ce cadeau imprévu apporte à ma journée un petit truc d’extravagance, bien comme je les aime. Quand je raconte, à qui s’intéresse à mon travail, ces cadeaux surprises, ah qu’est ce qu’on m’envie ! Gaufres du nord, crêpes bretonnes, œufs frais de l’Essonne, patates de Haute Savoie, et oui c’est varié… Bon, donc en juillet dernier une Madame-de-la-Bretagne m’a apporté un paquet de gavottes-cadeau. Elle m’a aussi dit que je pouvais soit les grignoter avec mon café, soit utiliser ces fins biscuits pour donner du croustillant à un crumble.
Ben ma bretonne, j’y avais pas pensé à ça ! Ben ma bigoudène, vlà que tes biscuits, moi je m’en suis servi pour faire une tarte à la crousti-fastoche.
Ce qu’il faut
- Un paquet de gavottes
- Un bout de beurre salé
- 3 cuillères à soupe de rapadura
- Des fruits coupés à la va vite (dés de pomme, bouts de pêche, de prune)
- Un rouleau de pâte feuilletée (ceux des magasins bio sont les plus goûteux !)
Comment j’ai fait
- J’ai fait un écrabouillis de beurre, de rapadura et de gavottes
- J’ai tailloché mes fruits
- J’ai posé ma pâte sur la plaque du four
- J’ai réparti les fruits sur la pâte
- J’ai remonté les bords de la pâte pour que les fruits ils n’aient pas idée de s’étaler ailleurs
- J’ai parsemé le dessus de la tarte de mon écrabouillis à la gavotte
- Et zou, 30 minutes de cuisson
Et voilà que je regrette de pas avoir mis cette recette dans mon dernier livre de cuisine. Mais dans le prochain bouquin à bien faire manger les enfants, alors là j’te dis pas, le crousti façon gavotte, y’en aura de partout !
merci et désolée j’ai pas eu le temps de prendre la photo du gâteau cuit, il a été mangé trop vite!
Breton pur beurre, et depuis des générations, j’avais JAMAIS pensé à ça (ni vu faire ça) Bravo !