– Ça y est, j’aperçois les rois mages ! crie l’ange juché sur le toit de la crèche.
– Après leur long voyage, ils doivent avoir un sacré creux, lui répond Joseph.
Et vlà que tous ceux qui crèchent dans la crèche se mettent en quatre pour leur préparer un bon petit frichti.
L’âne écrase du blé sous ses sabots pour faire de la farine. Les bergers traient le lait de leur brebis pour préparer à la va vite un petit caillé de fromage. La colombe pond quatre œufs, plop, plop, plop, plop. Et pour le beurre… Ouf, heureusement il y en a une motte dans le sac à provisions de la sainte famille.
Il ne reste plus qu’à notre Joseph, un peu las de sourire béatement à son petit, de se bouger. Il pétrit, bat, mélange tous les ingrédients et prépare une bonne galette pour fêter l’arrivée du trio royal !
La recette de la galette salée
- Mixer 100 g de feta, 3 petits suisses, 3 œufs, une cuillère à soupe de beurre fondu, une dizaine de feuilles de menthe, coriandre, persil, du sel et du poivre.
- Battre 3 œufs dans un saladier, ajouter le mix.
- Dérouler un rouleau de pâte feuilletée sur la plaque du four.
- Etaler le mix dessus en laissant une bordure de 2 cm.
- Cacher une fève ou un gros haricot sec dans le mix.
- Mouiller le bord de la pâte.
- Poser un deuxième disque de pâte sur le mix.
- Appuyer sur les bords avec une fourchette pour bien les souder.
- Badigeonner la galette avec un jaune d’œuf.
- Et zou, au four pour 30 minutes de cuisson (180°).
Melchior, Balthazar, Gaspard, z’ont adoré la galette du Jo.
Melchior, Balthazar, Gaspard, z’ont mis la couronne sur la tête du Joseph en décrétant que c’était le roi de la galette !
Bon, je sais, mon histoire est peu crédible, mais ça vous donnera peut être envie donne de fourrer votre galette à la salée plutôt qu’à la sucrée !
Pour la couronne n’hésitez pas à venir en chercher la vôtre chez Si Tu Veux. La veille de l’épiphanie j’offre une couronne de carton doré et un haricot sec à tous ceux qui comptent faire une galette maison.
L’histoire des rois mages vue de cette façon, est bien plus plaisante que ce qu’en dit l’évangile.