Peindre, façon nature et récup ?

C’est bien de profiter des vacances pour faire avec ses enfants de belles choses avec trois fois rien.

C’est bien intéressant de fabriquer ses pinceaux avec de douces graminées insérées dans une tige creuse.

« C’est tout doux de peindre avec un pinceau d’herbe », dit la peintresse.

C’est pur délice de graver les lettres de l’alphabet avec un fin stylet de feuille dans la terre sèche.

Et puis on passe à la peinture collective, une activité de peinture qui peut s’étaler sur toute la période des vacances. On réunit plusieurs feuilles de journaux avec du scotch et on peint sur le papier journal le sol, un plan d’eau, une route et le ciel, de façon très simple avec du bon matos de Si Tu Veux : peinture à doigts, bidon de gouache, rouleau de mousse…

Chaque enfant tire ensuite un petit papier sur lequel on a écrit un mot. Il faudra peindre ou dessiner, sur une feuille de papier blanc, ce qu’indique le mot. Les sujets à dessiner doivent être nombreux et semblables. Il en faut au moins 100 (ballon, oiseau, bonhomme, fleur, poisson, arbre, maison, vous avez le choix) ! On découpe ensuite très largement chaque sujet peint en laissant un liseré blanc  tout autour. Les « peintureurs » disposent les sujets découpés sur le fond peint, et c’est un pôpa ou une mum qui les colle.

Le bon truc : Pour proportionner les dessins, mieux vaut donner aux enfants des feuilles de papier plus ou moins grandes, de la taille d’une timbre poste jusqu’ à celle d’une enveloppe.

Impératif : Tous les dessins sont à utiliser, même les moins réussis ! Ce sont ceux là qui seront souvent les plus beaux, une fois mis en scène.

Rigolo : On peut demander aux grands de participer.

Et puis voilà que l’œuvre va s’enrichir au fil des jours. On y collera aussi quelques pétales de fleurs, une plume, un brin de lavande… On l’admirera, on la gardera ensuite longtemps, longtemps, en souvenir de ce mois où petits et grands auront fait du bel art de vacances !