Au printemps dernier un hérisson décédé dans le jardin avait été enfoui par nos soins sous des feuilles (accompagné d’une petite prière d’adieu par une familienne de 4 ans). C’est son cousin de 8 ans qui a retrouvé la dépouille cet été, toute momifiée…
Et grâce à ce hérisson, nous avons pu faire de l’archéozoologie en étudiant de l’os d’animal !
Avec boîte façon Montessori pour trier et classer les ossements.
Puis les nommer, les écrire, en reconstituant le squelette d’après modèle.
Bien loin du dégoût de tripatouiller de la matière morte, c’est l’intérêt de comprendre la morphologie de cette petite bête au squelette si fin et si bien protégé par sa carapace de poils durs et piquants, qui a passionné notre archéozoologue en herbe.
Une belle expérience qui me conforte dans l’idée de faire apprendre avec du vrai… comme tous ces bons pédagogues qui, il y a plus de 100 ans plus ou moins, avaient déjà fait de la nature le premier professeur des enfants (Ella Flatau, Rudolph Steiner, Célestin Freinet, Ovide Decroly, Sébastien Faure…)



