Publié par Il y a bien plus que l’on ne croit d’enfants de la « grande école » qui ont la boule au ventre, rien qu’à l’idée d’aller en classe.
Les confidences de parents entendus ces derniers jours :
Explosion de pleurs le matin d’un gus de 8 ans qui supplie sa mum de la suivre au travail plutôt que de prendre le chemin de l’école car un grand l’embête dans la cour.
Terreur du soir d’un autre de 7 ans le dimanche rien qu’à l’idée du lendemain car il craint de ne pas être pas au niveau, celui que demande sa maîtresse de CE1 qui semble peu adepte de l’éducation positive.
Sont-ils juste des petits cœurs tendres qui « vont se faire » à l’ambiance générale, et rentrer dans le moule comme cela est souvent dit à leurs parents lorsqu’ils parlent de cette souffrance enfantine ?
Comme vous le savez je me suis beaucoup documentée sur les écoles et sur les méthodes d’autres pays lors de l’écriture de mon livre Innover en classe avec les pédagogies alternatives.
J’ai aussi vu bon nombre de merveilleux enseignants, attentifs aux sensibilités diverses de leurs écoliers, les soutenir en cas de détresse.
Et je me dis que le sujet du mal vivre à l’école devrait être prioritaire dans toutes les conversations du café-causette entre parents, en se rappelant à chaque fois que la bienveillance est le meilleur des outils pour bien apprendre !
Pour ma part, en plus de cette écoute informelle quotidienne, j’apporte la petite contribution de Si Tu Veux avec ces fiches
et avec les tampons émotions . Ces derniers, accompagnés d’un calepin de 100 feuilles permettra d’évaluer sur les 100 premiers jours d’école, ceux où ça va mal et ceux où la joie est là !
Si Tu Veux (Jouer) 