Grève à graviers 

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Ma craie magique ne quitte jamais mon sac car, parfois, il m’est impératif de me la jouer « scribeuse » sur mon trajet en direction du Si Tu Veux. 

Sauf qu’en m’arrêtant devant un kiosque pour lire l’affichette de fermeture, mes neurones s’agitent. Ils menacent de faire grève si je ne leur donne pas l’origine de ce mot. 

Hop, hop, hop, vite faire appel à le gougleu qui m’apprend que grève vient du latin grava/ que c’est en bord de Seine, jadis, que des hommes faisaient la queue sur le port de grève tout couvert de sable et de graviers /pour se faire embaucher afin de gagner quelques sous en déchargeant les cargaisons des bateaux. C’est ainsi que « faire grève » s’acoquinait avec « aller turbiner ». L’expression prendra bien sûr un tout autre sens ensuite… « Halte-stop-suffit » crient mes neurones qui semblent rassasiés par ce petit savoir plein de gravier-grava 

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