Pourquoi des spaghettis et des fusilis trainent ils sur la table d’emballage de la shop ? Ben, en fait, je voulais profiter d’un moment où il n’y a personne dans le Si Tu Veux pour organiser mes jeux de veillée de Noël. Certains seront cette année à base de… blé dur !
MERDE, voilà un homme (look académicien sans le costume feuillu) qui pousse la porte du magasin avec sa liste de Noël. Il s’approche de moi, sort une feuille toute écrite à la main, couverte de prénoms dont certains sont rayés au bic rouge, d’autres cochés au crayon. C’est la liste de tous ceux à qui il va faire des cadeaux. Il m’explique que, pour ses plus jeunes, il vient comme chaque année chez le Si Tu Veux. Il a besoin de 35 cadeaux. Il soupire. Va-t-il se plaindre de se ruiner, d’être exténué par sa fin de soirée de shopping ? Non. Il me confie : « J’adore faire des cadeaux », puis reprend : « Pour rien au monde je ne laisserais ma femme se charger de ça ! Oui je sais je suis vache avec elle ! » Il pouffe de rire, et moi je jubile. Ah comme je les aime ces gens qui savent prendre plaisir à faire plaisir. Du coup j’abandonne mes activités perso / Et je chouchoute ct’homme bon / Et j’encadeaute l’un après l’autre ses 35 cadeaux / Et lui barre sereinement sa liste. J’y demande au Bon-Homme combien ils seront le soir de Noël. « Entre 30 et 40. Vous savez avec les belle-familles, les familles recomposées, on ne sait jamais », dit-il. Ah, en plus l’homme est cool ! Alors j’y parle de tous les petits jeux sympas qu’on peut faire en début de soirée pour que petits et grands passent ensemble un bon moment. Il apprécie. Il se barre, heureux. Moi j’étale à nouveau mes pâtes sur ma table d’emballage, je teste et j’écris / ici-là-ci-dessous / les idées de jeux à-s’amuser-à-la-Noyel.
Le spaghett’ boule
À chacun je donne un spaghetti (le Spaghettoni n° 9 Barilla est mon préféré !). Z’ensuite, à tour de rôle, chacun enfile sa pasta dans la boucle de la boule en carton (ou passe la pâte dans l’anneau d’une cannette vide). S’agit ensuite de faire un aller retour dans la pièce sans péter son spaghett’. On peut aussi augmenter la difficulté en attrapant la boule à deux. Chacun tient alors un bout du spaghetti (là c’est dur de faire le parcours).
Le parcours-cubes
Je prépare une petite assiette sur laquelle je pose 5 cubes. Z’ensuite à tour de rôle, chacun tient à deux mains l’assiette et fait un parcours sans que la tour ne s’écroule.
L’Empil’ dés
À chacun je donne un bâton. Z’ensuite chacun tient son bâton entre ses dents et y empile 5 apéricubes ou des dés (deux ou trois pour les plus jeunes). Faut ensuite tenir le plus longtemps sans que les fromages ne tombent.
Le chope-fusilis
À chacun je file à nouveau un spaghett’, puis je pose sur une table une poignée de fusilis. Z’ensuite, à tour de rôle, chacun met son spaghetti dans sa bouche et essaye d’enfiler le plus possible de fusilis sur sa pasta. S’agit ensuite de faire un aller retour dans la pièce sans perdre un seul de ses fusilis en cours de route.
Puis il y a le dernier…
… celui où j’enfile une clémentine dans un collant et en enchapeaute un familien pour tester le jeu (ouh, il adore son nouveau look !!!). S’agit de faire culbuter une bouteille en plastique pleine (on a droit à trois essais) en faisant des mouvements de tête afin que la clémentine percute la bouteille. Bon, là faut excuser la photo floue… et les z’autres aussi faites à l’arrache après une big journée de marchande de jouets. Sûr que le grand soir on sera tous beaux. Sûr qu’aussi faudra surveiller sa montre, car avec tous ces jeux, on ne verra pas le temps passer. Faudrait quand même pas rater l’étape suivante, celle où, à minuit, les petits sortent dans la nuit glaciale pour tenter de voir dans le ciel le nez rouge du renne Rudolph qui brille dans le ciel. La fameuse lumière qui annonce que le père Noël arrive !!!
Vous êtes vraiment une « douce-dingue » marchande de zouets !!! J’adore votre philosophie de vie et rêve de m’arrêter un jour dans votre « shop » … Belles fêtes de fin d’année !
merci pour ces bons voeux et oui c’est toujours un plaisir de rencontrer en vrai ceux qui lisent mes zinzin-nitudes!
oh même à trois je crois qu’on peut bien rigoler avec le collant-boulet!
ça donne envie d’organiser un réveillon à 35 personnes pour le coup : plus on est de fous…